Grenoble : des antennes-relais vandalisées
Qui se cache derrière les sabotages d'antennes-relais radio et télévision dans la nuit du dimanche 17 mai au lundi 18 mai dans la région de Grenoble (Isère) ? Depuis un mois, ces actes de vandalisme se multiplient en France. Les enquêteurs travaillent sur la piste de l'ultra-gauche.
Les câbles ont fondu, ils sont complètement hors d'usage, le feu a engendré des dégâts considérables sur un émetteur de télé-diffusion de la région de Grenoble (Isère). 16 stations de radio sont interrompues dans l'agglomération à cause de cet acte. Les réseaux téléphoniques saturent et plusieurs dizaines de milliers d'habitants sont privées de TNT.
Des sabotages en série
Dans la nuit de dimanche 17 mai à lundi 18 mai, trois opérations de sabotage ont été coordonnées sur trois sites différents. Des dégradations volontaires qui se répètent de plus en plus ces derniers mois. Ces dernières années, dans la région, plusieurs incendies volontaires ont été revendiqués par des mouvements anarchistes : un entrepôt d'Enedis, deux gendarmeries ou encore le siège de la radio France Bleu Isère. Face à ces nouvelles destructions, le parquet a prévenu le parquet national antiterroriste, qui n'a pas souhaité se saisir de cette affaire. Le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, évoque aussi la piste de groupes complotistes considèrant les antennes-relais comme pouvant transmettre le Covid-19. "Les antennes-relais ont été prises pour cible pendant le confinement", explique la journaliste Charlotte Gillard, présente sur le plateau du 19/20.
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