Crise des sous-marins : l'Australie avait de "profondes et sérieuses réserves" concernant les navires français
Scott Morrison, le Premier ministre australien, a déclaré dimanche que la France était au courant des doutes de son pays.
La crise est encore loin d'être résorbée. Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré, dimanche 19 septembre, que le gouvernement français savait que Canberra avait de "profondes et graves réserves" concernant les sous-marins français, avant que l'accord d'achat ne soit rompu dans la nuit du 15 au 16 septembre.
"Je pense qu'ils auraient eu toutes les raisons de savoir que nous avions de profondes et graves réserves quant au fait que les capacités du sous-marin de classe Attack ne répondaient pas à nos intérêts stratégiques et nous avions clairement indiqué que nous prendrions une décision basée sur notre intérêt stratégique national", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Sydney.
Invité du "20 heures" de France 2, samedi, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a estimé que le rappel par la France de ses ambassadeurs aux Etats-Unis et en Australie était une façon de "montrer à nos pays anciennement partenaires qu'il y a vraiment un très fort mécontentement, qu'il y a vraiment une crise grave entre nous".
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