"Gilets jaunes" : des militaires de l'opération Sentinelle en renfort samedi
Après des heurs importants la semaine passée, le gouvernement promet plus de fermeté pour la mobilisation du samedi 23 mars. Des militaires de l'opération Sentinelle seront déployés en renfort.
Barrières, panneaux en bois... C'est une avenue qui se barricade de nouveau pour le 19e samedi consécutif. Mais cette fois, la statégie du gouvernement a changé. La place de la Concorde, les Champs-Elysées, jusqu'à la place de l'Étoile, seront, samedi 23 mars, interdits aux manifestants. Résultat : les commerçants des rues alentour redoutent que les dégradations s'étendent à d'autres axes de Paris. "J'espère que la police pour une fois va faire son travail et va être beaucoup plus efficace que dans les semaines passées", indique un commerçant. Cette foi-ci , la stratégie de maintien de l'ordre sera plus offensive. Le mot d'ordre : aller au contact des manifestants pour disperser le moindre attroupement.
5 000 policiers et gendarmes
5 000 policiers et gendarmes seront déployés, dont 40 unités mobiles et anticasseurs. Pour la première fois, l'armée arrive en renfort. Les militaires sécuriseront des bâtiments publics, des ambassades, mais pas question qu'ils gardent des lieux symboliques comme l'Élysée et qu'ils prennent le risque de se retrouver face aux "gilets jaunes". Ce nouveau samedi marque aussi le retour des lanceurs de balles de défense longue portée. De nouveaux outils seront aussi testés.
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