Cet article date de plus de sept ans.

Nouvel An : sécurité renforcée partout en France

Pour assurer la sécurité durant le week-end de la Saint-Sylvestre, 90 000 policiers et gendarmes seront déployés sur tout le territoire. Face aux risques terroristes élevés, les sites touristiques feront l'objet d'une surveillance accrue.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Une patrouille de police devant la Tour Eiffel à Paris, le 31 décembre 2015. (MATTHIEU ALEXANDRE / AFP)

Le dispositif de sécurité va être renforcé partout en France pour le week-end de la Saint-Sylvestre. Sur l'ensemble du territoire, près de 90 000 policiers et gendarmes vont être mobilisés : 52 600 policiers, dont 4 000 CRS et 5 600 policiers aux frontières, ainsi que 36 000 gendarmes, soit 6 000 de plus qu'à Noël. Des chiffres auxquels il faut ajouter les 7 000 militaires du dispositif Sentinelle. À Nice, où un camion a foncé dans la foule sur la promenade des Anglais le 14 juillet dernier, plus de 150 policiers seront dans les rues.

Des mesures inédites

Pour empêcher des attaques terroristes comme celle de Nice ou celle de Berlin, de nouvelles mesures vont être appliquées. Des véhicules, des blocs de béton ou des barrières seront disposées autour des zones où du public sera rassemblé. Aux abords des sites touristiques, les dispositifs de sécurité seront particulièrement renforcés. Plusieurs centaines de policiers sont mobilisés dans des agglomérations comme Strasbourg, Toulouse, ainsi que dans certains quartiers de Trappes ou Mantes-la-Jolie (Yvelines), en région parisienne.

Afin de faire face aux éventuels débordements, la police va mettre en place des mesures préventives. Les forces de l'ordre auront notamment pour mission de sensibiliser les commerçants pour qu'ils ne vendent pas de pétards ou d'alcool dans les zones où cela est interdit. Elles devront également enlever au préalable les "voitures épaves", susceptibles d'être incendiées. Sur les routes, des contrôles d'alcoolémie pourront être organisés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.