Syrie : "Il fallait mettre un coup d'arrêt à l'utilisation des armes chimiques", affirme Florence Parly
La ministre des Armées Florence Parly se trouve en direct de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne) d'où ont décollé les avions militaires qui ont frappé des sites d'armes chimiques en Syrie ce 14 avril.
Si pour le gouvernement l'opération en Syrie de ce 14 avril est terminée, cela signifie-t-il qu'il n'y aura pas d'autres frappes ? "Cette opération a été lancée sur instruction du président de la République pour dissuader le régime syrien d'utiliser des armes chimiques comme s'il s'agissait d'armes banales conventionnelles. Je pense que l'avertissement qui a été donné est un avertissement sérieux puisque, comme nous l'avons dit avec le chef d'état-major des armées, cette mission a pleinement atteint ses objectifs", déclare Florence Parly en direct de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne).
Une frappe ne résout pas la crise syrienne
Le sens de tout cela n'est-il pas que la France accepte le statu quo en Syrie ? On fait en sorte que ce ne soit pas pire qu'avant, mais pour le reste Bachar al-Assad peut dormir tranquille ? demande Thomas Sotto. "Personne n'a jamais songé qu'une frappe militaire pouvait à elle seule résoudre la crise syrienne qui prévaut depuis sept ans. Mais en même temps, il fallait mettre un coup d'arrêt à l'utilisation inadmissible des armes chimiques qui s'attaquent d'abord aux populations civiles", commente la ministre des Armées.
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