La Fiac, une foire d’art contemporain où se jouent des millions d’euros
C’est l’un des principaux rendez-vous des amateurs d’art contemporain. La Fiac vient de refermer les portes de sa 44e édition au Grand Palais à Paris. Les prix de certaines œuvres peuvent y atteindre plusieurs millions d’euros.
À deux jours de l’ouverture, le Grand Palais est un incroyable champ de bataille. Les transporteurs d’art se croisent au millimètre. Bien protégée dans cette caisse monumentale, il y a l’œuvre d’art la plus spectaculaire de la Fiac. Une sculpture du japonais Murakami : 4,98 mètres de fibre de carbone recouverte de feuille d’or. Et pour mettre en place la sculpture, on va utiliser les grands moyens.
Des dizaines de milliers d’euros pour avoir un stand
Nathalie Obadia, galeriste, a quatre jours pour vendre pour plusieurs centaines de milliers d’euros d’œuvres d’art. Pour la galerie Obadia, la Fiac est une vitrine incontournable, même si le stand coûte une fortune pour quelques jours seulement : "C’est 82 mètres carrés, et avec les ajouts techniques on est autour de 70… entre 70 et 80 000 euros", estime-t-elle, avant de préciser : "Ça, c’est juste le stand. Après, il faut ajouter tout ce qui est transport, maintenance…" Personne ne connaît vraiment le total des ventes de la Fiac. On sait seulement qu’il se chiffre à des millions d’euros.
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