Œuvres d’art : les militants écologistes vont-ils trop loin ?
Un duo d’activistes a aspergé de soupe une œuvre de Vincent van Gogh, au Royaume-Uni. Leur action suscite la polémique.
Il est midi, vendredi 14 octobre, au Royaume-Uni : deux femmes s’arrêtent devant une œuvre de Vincent van Gogh, Les Tournesols, estimée à 85 millions d’euros et l’aspergent de soupe à la tomate, devant un public médusé. Puis ces militantes écologistes se collent les mains aux murs. "Qu’est-ce qui a le plus de valeur, l’art ou la vie ? Êtes-vous plus préoccupés par la protection d’une peinture ou la protection de notre planète ?" demande une des activistes. Depuis quelques mois, ce genre d’actions se multiplient dans les musées européens.
Une communication en question
Comme à Florence (Italie), en juillet 2022, devant un tableau de Sandro Botticelli, ou encore au Louvre, lorsqu’un homme avait entarté la Joconde, en mai 2022. En tout, une dizaine d’œuvres de musées ont été ciblées par des écologistes ces dernières semaines. Des actions coups de poing, savamment mises en scène devant les objectifs, mais qui peinent à convaincre l’opinion publique. L’œuvre de Vincent van Gogh est intacte, seul le cadre a été légèrement endommagé.
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