Opéra : dans les coulisses d'un ballet
Le palais Garnier est pour la danse le plus beau des écrins. Dans les coulisses, on se prépare à danser Eugène Onéguine, un ballet romantique avec 31 danseurs.
À huit jours de la première, Ludmila Pagliero, danseuse étoile depuis 6 ans, fait les derniers essayages. Elle portera cinq costumes différents. Tous sont fabriqués sur place, même les chapeaux et les accessoires. Dans l'atelier voisin, on peint un par un les chaussons de tous les danseurs pour qu'ils soient exactement de la même couleur que les collants. Quand les costumes et les accessoires sont terminés, ils sont ensuite réunis dans une pièce unique tout en bois classée monument historique.
Un répétiteur pour veiller à chaque geste
Sous les toits de l'opéra de Paris, Ludmila travaille les pas de deux avec son partenaire Mathieu Gagnot, sous l'oeil d'un répétiteur canadien. Il est le garant de la chorégraphie d'origine de ce ballet créé en 1965. Dans les compagnies du monde entier, il veille à ce que chaque geste soit reproduit comme il se doit. Sur scène, tout parait facile. En imprimant la chorégraphie dans leur corps, les danseurs se libèrent de la technique. Reste la danse, la musique, et les émotions d'un ballet bouleversant.
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