: Vidéo Quand le "king" de la pop Michael Jackson devient le roi de l'art contemporain
Le Grand Palais, à Paris, consacre une exposition à l'influence de Michael Jackson sur les artistes contemporains. Peintures, sculptures, photos et vidéos à l'effigie de l'icône de la pop... Visite guidée.
Il était le roi de la pop, et peut-être même du pop art. D'Andy Warhol au photographe David LaChapelle, Michael Jackson, qui aurait eu 60 ans cette année, a inspiré plusieurs dizaines d'artistes français et étrangers depuis les débuts de sa carrière. L'exposition "On the Wall", ouverte vendredi 23 novembre au Grand Palais, à Paris, retrace le riche impact artistique du chanteur, disparu le 25 juin 2009.
A l'entrée de l'exposition, le public découvre ainsi une fresque du peintre américain Kehinde Wiley, qui a immortalisé Michael Jackson en véritable roi, à l'image de Philippe II, peint par Rubens en 1628. Viennent ensuite les célèbres portraits du chanteur par la figure du pop art Andy Warhol, ou encore les clichés surréalistes de David LaChapelle, représentant l'artiste en ange, ou en "Jésus américain".
L'exposition rend également hommage au rôle joué par Michael Jackson pour la communauté noire américaine, et à son génie en matière de danse. Pour l'occasion, le comédien français Jacques Gamblin a réalisé – pour la première fois – une vidéo avec la chorégraphe Raphaëlle Delaunay. La séquence montre un mélange entre de la danse classique et les pas cultes de la superstar.
Un artiste aux multiples facettes
Au total, l'exposition compte plus de 120 œuvres d'art, réalisées, depuis les années 1980, par une quarantaine d'artistes français et étrangers. L'objectif, des vidéos aux sculptures, est de représenter les multiples visages de Michael Jackson, et les différentes identités qu'il représente pour les artistes contemporains.
"La plupart des artistes avec lesquels j’ai parlé décrivent Michael Jackson comme un autre artiste, et c’est pour cela, à mon sens, qu’il y a une vraie affinité artistique avec lui", explique Nicholas Cullinan, commissaire général de l'exposition. "Cela s’explique par son dévouement à son art, mais aussi sa radicalité. Ce qu’il a fait en matière musicale, outrepassant les barrières raciales, mais aussi son œuvre esthétique... Tout cela est assez radical."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.