Le "gilet jaune" "boxeur de gendarmes" devant la justice
Placé en détention provisoire, Christophe Dettinger paraît mercredi 13 février pour les coups violents portés aux forces de l'ordre début janvier en marge d'une manifestation des "gilets jaunes".
Comme sur un ring, mais face à la police. Christophe Dettinger avait porté des coups sur des gendarmes à Paris, le 5 janvier, lors d'une manifestation des "gilets jaunes". Il est devenu un symbole du mouvement, à tel point qu'une cagnotte de soutien a réuni 118 000 € pour l'ancien champion de France de boxe en moins de 24 heures. Des dons ensuite suspendus par la plateforme. Recherché, Christophe Dettinger s'était lui-même rendu à la police après s'être expliqué sur Facebook.
Dettinger "ne mérite pas sa place en prison"
Une vidéo qui avait fait réagir Emmanuel Macron. Il avait expliqué à des journalistes : "Le boxeur, la vidéo qu'il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d'extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n'a pas les mots d'un gitan, il n'a pas les mots d'un boxeur gitan". La femme de Christophe Dettinger parle d'une humiliation. "On est des citoyens honnêtes, et on nous rabaisse. Aujourd'hui, on est anéantis avec mes enfants, mon mari ne mérite pas sa place en prison", explique Karine Dettinger. Le boxeur risque jusqu'à sept ans de prison.
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