Meurtre d'Alexia Daval : l'importance des circonstances du drame
Le journaliste Dominique Verdeihlan revient sur la situation de Jonathann Daval, qui a avoué, ce mardi 30 janvier, être l'auteur du meurtre de sa femme Alexia.
Trois mois après les faits, Jonathann Daval a avoué avoir tué sa femme. Sur le plateau du 20 Heures, le journaliste Dominique Verdeihlan évoque l'avenir du meurtrier présumé. "Tout d'abord, l'aveu n'est pas une preuve ! S'agit-il de la vérité ou d'un système de défense ? Car la peine encourue n'est pas la même : on oscille de la perpétuité à 15 ans de réclusion criminelle. Reste à savoir si cette version convaincra la justice ce soir et pour quel crime Jonathann Daval sera mis en examen."
"Il y a également les circonstances du décès. Souvenez-vous de cette histoire d'un mari qui avait été condamné à avoir tué son épouse à coups de fusil : la peine avait été allégée, car le crime était considéré comme 'passionnel' par les jurés. Dans cette affaire il y a eu étranglement, cela peut-être un coup de folie mais n'oublions pas que le corps a été brûlé, cela s'annonce difficile à plaider", explique-t-il.
Trois mois de compassion
Pendant trois mois, l'homme a participé à tous les hommages à sa femme, sous l'œil des caméras. Dominique Verdeihlan évoque de précédentes affaires similaires. "Souvenez-vous de Patrick Henry, qui attendait devant les caméras une issue rapide et heureuse à l'enlèvement du petit Philippe Bertrand. Idem pour Véronique Courjault... En plus du mensonge, il y a le souvenir de la compassion de la famille et de la population envers un homme qui, aujourd'hui, est accusé du meurtre de sa femme", analyse-t-il.
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