Meurtre d’Alexia Daval : premier face à face entre Jonathann Daval et sa belle-famille ce mardi
Le suspect du meurtre de Alexia Daval va être confronté pour la première fois mardi à sa belle-famille depuis sa mise en examen le 30 janvier, lors de l'examen de sa demande de remise en liberté par la cour d'appel de Besançon.
Alors que la demande de remise en liberté de Jonathann Daval devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Besançon est examinée ce mardi 30 octobre à 9h, le parquet général demande dans ses conclusions le rejet de cette demande, selon les informations de franceinfo de source proche du dossier. Pour la première fois depuis sa mise en examen le 30 janvier dernier, le suspect numéro 1 dans le meurtre d’Alexia Daval, il y a un an, à Gray (Haute-Saône), va faire face à la famille de la jeune femme morte à 29 ans.
Une défense qui ne cesse de changer
Seront présents pour cette audience, d’un côté les parents de la jeune femme, sa sœur Stéphanie et le mari de celle-ci, Grégory Gay, et de l’autre Jonathann Daval qui sera extrait de sa cellule à la maison d’arrêt de Dijon, accompagné de son avocat Maître Randall Schwerdorffer.
Le suspect numéro 1 dans cette affaire avait avoué avoir tué sa femme avant de se rétracter quelques mois plus tard, fin juin, et d'accuser sa belle-famille. Les parents d'Alexia, sa sœur et son beau-frère sont désormais accusés de complot par l'informaticien de 34 ans. Il affirme que son beau-frère a étranglé Alexia et évoque un pacte secret conclu avec les parents de la victime. Des vérifications sont en cours, mais pour l'instant, aucun élément ne vient confirmer ce scénario. Au contraire, les dernières avancées de l'enquête fragilisent la défense de Jonathan Daval. Une seule trace ADN a été prélevée sur le corps d'Alexia, celle de Jonathann Daval, selon les expertises. Autre indice troublant, une bombe aérosol sans capuchon a été découverte au domicile du couple. Or, un capuchon pouvant parfaitement correspondre à cette bombe se trouvait lui sur la scène de crime.
Au total, Jonathann Daval a changé 5 fois de version.
Au début de cette audience devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Besançon, la question du huis clos sera évoquée. La première demande de mise en liberté de Jonathann Daval avait été rejetée mi-octobre, pour assurer la conservation de toutes les preuves matérielles, mais aussi en raison du risque important de trouble à l'ordre public.
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