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Un ex-gendarme soupçonné d'être "le tueur au visage grêlé" se suicide alors qu'il était convoqué par la police pour un prélèvement ADN

Le tueur en série surnommé "le Grêlé" est recherché depuis la mort de Cécile Bloch, une adolescente de 11 ans violée et tuée en 1986. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Portrait robot du "tueur au visage grêlé", dessiné en 1986 après la mort de Cécile Bloch, tuée dans le sous-sol de l'immeuble où elle vivait avec ses parents à Paris. (MAXPPP)

C'est une affaire vieille de 35 ans qui ressurgit jeudi 30 septembre. Un "cold case" comme les appellent les services d'enquête. Selon les informations de franceinfo, un suspect du viol et de l'assassinat de la petite Cécile Bloch, âgée de 11 ans en 1986, s'est suicidé entre mardi et mercredi au Grau-du-Roi (Gard). Cet homme est donc soupçonné d'être le "tueur au visage grêlé", auquel sont imputés de nombreux viols, agressions et meurtres.

Âgé de 59 ans, cet ancien gendarme venait d'être convoqué par la brigade criminelle de Paris pour un prélèvement ADN. Sans nouvelle de lui depuis trois jours, sa famille qui vit dans l'Hérault avait fait un signalement à la police, précise France Bleu Gard Lozère. Il a finalement été retrouvé mort dans un appartement qu'il louait dans la station camarguaise. Le suspect "a laissé un courrier dans lequel il donne des détails", indique à franceinfo l'avocat de la famille de Cécile Bloch, Didier Seban. 

Dernièrement, la brigade criminelle avait lancé une opération de prélèvement sur plusieurs dizaines d'anciens gendarmes dont cet homme. L'analyse post-mortem de son corps devra confirmer s'il s'agit ou non du suspect car de l'ADN avait été relevé sur des scènes de crime. Les enquêteurs pensaient que le "grêlé" devait avoir entre 60 et 65 ans.

Cette affaire emblématique pour les policiers du "36" était suivie par la cellule "cold case" de la brigade criminelle de Paris. Si l'identité du tueur en série est confirmé, ce serait "l'aboutissement d'une très longue enquête et le fruit de la ténacité du chef du groupe cold case", explique un policier à franceinfo.

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