: Vidéo "Gilets jaunes" : "Les commerçants n'en peuvent plus", assure Stanislas Guerini (LREM)
Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche (LREM) et député de Paris, est l'invité des "4 Vérités" sur France 2, lundi 11 février. Il revient sur le mouvement des "gilets jaunes" et ses aspects politiques et économiques.
La crise des "gilets jaunes" continue et une treizième journée de mobilisation a eu lieu samedi 9 février. Comment sortir de la crise ? "En apportant une réponse républicaine, une réponse de sécurité, c'est pour cela que l'on a légiféré à l'Assemblée nationale, c'est pour cela qu'il faut arriver au bout de ce projet de loi, il y a eu la première lecture, il y aura bientôt la deuxième lecture. Je suis favorable à ce qu'on puisse interdire certains individus de manifester, à ce que l'on puisse sanctionner plus durement ceux qui viennent manifester le visage masqué, à ce que ceux qui cassent puissent payer", explique Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche (LREM) sur le plateau des "4 Vérités", lundi 11 février.
"Les classes moyennes ont trop payé"
Les maires des grandes villes demandent une réunion d'urgence en raison des conséquences économiques négatives créées par la mobilisation. "Les commerçants n'en peuvent plus, il y a des mesures qui ont déjà été prises pour les aider, pour différer un certain nombre de charges. Il faut réfléchir peut-être à aller plus loin, peut-être à annuler un certain nombre de charges. Il faut aider nos commerçants. A Paris, certains d'entre eux vont mettre la clef sous la porte", assure le député de Paris.
Dans le cadre du grand débat national, de nombreuses propositions concernant la justice fiscale. "Notre engagement vis-à-vis des Français c'est de baisser la pression fiscale. [...] Les classes moyennes dans notre pays ont trop payé, elles ont trop supporté la pression fiscale pour l'ensemble du pays. Tout ce qui pourra remettre en cause le pouvoir d'achat des classes moyennes, parce que l'on reviendrait par exemple sur des niches fiscales sur les gardes à domiciles, je crois qu'il faut dire : cela on n'y touche pas", conclut Stanislas Guerini qui évoque la possibilité de se poser des questions sur la progressivité de l'impôt et de la justice fiscale en France.
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