Moins de "charge mentale", plus de facilité à "accueillir des urgences" : le travail des assistants médicaux fait déjà effet
Les premiers assistants médicaux commencent à être embauchés un peu partout en France, notamment dans les déserts médicaux. Illustration à la Maison de santé d'Aizenay en Vendée où nous avons rencontré deux assistantes médicales.
"Je vais prendre votre carte vitale s'il-vous-plaît", demande Séverine Soulard à un patient de la Maison de santé pluriprofessionnelle d'Aizenay, en Vendée. C'est elle qui assure la pré-consultation. Cette ancienne aide-soignante hospitalière est devenue depuis quelques semaines assistante médicale, un nouveau métier créé pour épauler les médecins.
"Avant on avait l'impression de ne jamais voir la salle d'attente se désemplir"
Accueil des patients, mesure de la tension, mise à jour des dossiers, encaissement de la consultation, Séverine Soulard vérifie aussi si les patients soient bien à jour côté vaccins et dépistage des cancers. "Je ne suis pas médecin et je leur explique bien", prévient l'assistante médicale qui assure toute la partie non médicale.
Le docteur Surrault se sent soulagée depuis qu'elle est épaulée par une assistante médicale. "Ça nous décharge d'une charge mentale", se réjouit-elle. Avant, elle avait "l'impression de ne jamais voir la salle d'attente se désemplir", confie le docteur.
"On peut plus facilement accueillir des urgences"
Grâce à l'aide de Séverine Soulard, le docteur Surrault peut désormais voir "quatre à cinq patients par heure", alors qu'avant elle n'en voyait que "trois ou quatre" auparavant. Une "sacrée différence", confie le docteur qui peut désormais "accueillir des urgences", une chose "difficile à faire en temps normal avec un planning plein sur 15 jours."
L'assistante médicale Séverine Soulard est déjà en poste mais devra tout de même suivre une formation dans les prochains mois. Son emploi est financé en grande partie par l'Assurance maladie.
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