Coronavirus : avec la fermeture des bars, un lien social qui disparaît
Dans certains territoires ruraux, le bar est souvent le seul lieu d’échanges. Dans le village de Dorlisheim, dans le Bas-Rhin, le bar peut rester ouvert en journée pendant le couvre-feu grâce à ses activités de presse et de tabac.
Boire son café accoudé au comptoir est un rituel pour beaucoup d’habitants du village de Dorlisheim, en Alsace. Depuis vendredi 23 octobre et la mise en place des restrictions sanitaires, il faut aller le consommer dehors. Depuis le passage du Bas-Rhin en zone d’alerte maximale, le gérant a dû réorganiser sa salle. Malgré tout, l’établissement a pu rester ouvert grâce à une dérogation pour sa partie vente de presse et de tabac.
Le gérant perd l’activité la plus lucrative de son établissement
Sans le bar, c’est un peu l’esprit du village qui disparaît. "On perd de la convivialité, plein de choses, mais après normalement ça devrait revenir à la normale, mais on ne sait pas quand", regrette un client. Avec la fermeture de la partie bar, le gérant perd l’activité la plus lucrative de son établissement. Sept salariés seront au chômage partiel à tour de rôle pour ne pas trop les pénaliser sur leur salaire.
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