Discothèques : le futur ne s'éclaircit toujours pas
C'est un nouveau coup dur pour les patrons de discothèques qui espéraient rouvrir prochainement. Le Conseil d'État a rejeté leur demande, en raison de la situation épidémique et du couvre-feu. Pour les exploitants de boîtes de nuit, fermées depuis le 14 mars 2020, c'est une injustice.
La discothèque de Christophe Longo est fermée depuis bien longtemps, plus d'un an. Il trouve le temps long. Il devra attendre au moins un mois avant de, peut-être, réouvrir sa discothèque, fermée depuis le 14 mars 2020. "Comment peut-on faire des mariages, comment peut-on faire des concerts et ouvrir des stades et pas nous ? Je pense qu'on ne nous fait pas confiance (...) on est prêt à accepter le passeport sanitaire", déplore-t-il.
150 établissements déjà coulés
Le passeport sanitaire pourrait être l'une des clés pour accélérer la réouverture. En attendant, la jeunesse prend son mal en patience. Certains jeunes interrogés par la rédaction du 13 heures sont pessimistes : "il faudra peut-être attendre un an de plus", dit l'une d'entre elle. Il sera difficile d'attendre longtemps pour retrouver des sensations de liberté sur les pistes de dance. La trésorerie des boîtes de nuit fond avec le temps : sur les 1 600 établissements français, 150 ont déjà déposé le bilan. Ouvrir, c'est donc une question de survie.
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