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Vidéo Yannick Noah nous ouvre les portes de sa nouvelle vie au Cameroun

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Après le décès de son père, il a quitté la France pour devenir chef de son village au Cameroun. Yannick Noah raconte pour Brut sa nouvelle vie à Yaoundé.
VIDEO. Yannick Noah nous ouvre les portes de sa nouvelle vie au Cameroun Après le décès de son père, il a quitté la France pour devenir chef de son village au Cameroun. Yannick Noah raconte pour Brut sa nouvelle vie à Yaoundé. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Après le décès de son père, il a quitté la France pour devenir chef de son village au Cameroun. Yannick Noah raconte pour Brut sa nouvelle vie à Yaoundé.

On le connait surtout sur les terrains de tennis. Le tennisman français Yannick Noah vit désormais au Cameroun et officie en tant que chef de son propre village, à Yaoundé. Il avait 12 ans lorsqu'il est parti du Cameroun pour suivre son destin de sportif, alors qu'il avait grandi dans le village d'Etoudi. "Je suis le patriarche de ce qui était un village et maintenant, c'est un des quartiers de Yaoundé. C'est mon village", se réjouit-il. En tant que chef de son village, celui qu'on surnomme "Papa Yannick" ou encore "Tonton Yannick" veille sur les enfants et les anciens qui y vivent.

Une transmission familiale

Aujourd’hui, Yannick Noah se dit destiné à vivre ici, dans son village. Il y voit le fruit d'une histoire familiale forte qu'il souhaite continuer de transmettre. Après le décès de son père, l'ancien sportif a en effet voulu réaliser le rêve de son père qui était de conserver ce village. "Son rêve fou, c'était que je vienne (...) je pense que je n'aurais pas pu venir il y a trois ans, c'était pas le moment. Et là, tout d'un coup, c'était le moment", raconte Yannick Noah.

Après le décès de son père, une cérémonie très officielle pour lui transmettre la place a eu lieu, avec plein d'anciens du village. "T'as des vieux tontons qui sont là", sourit-il. "Il a fallu que je me remette à apprendre, à comprendre au minimum le dialecte local. C'est une vraie responsabilité, mais je suis un bagarreur", conclut-il.

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