: Vidéo Ces chiens ultra populaires souffrent plus que vous ne le pensez
Bouledogues français ou anglais, carlins... On les veut toujours plus petits, toujours plus mignons. Parfois au détriment de leur santé.
Ils sont petits, mignons, affectueux, joueurs mais surtout très fragiles. Avec leurs grands yeux et leur nez aplati, les bouledogues et autres carlins connaissent un véritable succès depuis plusieurs années. Précisément, le bouledogue anglais est la sixième race de chien la plus présente dans les foyers américains et la neuvième en Angleterre. En France, le nombre de bouledogues et de carlins a augmenté de 70 % ces dix dernières années, au point de devenir respectivement les deux races de chien les plus instagrammées. Pour satisfaire cette demande grandissante et proposer les plus beaux spécimens aux clients, les animaux reproducteurs sont choisis pour répondre aux critères physiques très particuliers de la race. Problème, cette sélection peut aller à l'encontre de la santé des molosses.
Des problèmes respiratoires
"Ce sont parfois les yeux, parfois la peau", explique le vétérinaire Shaun Opperman. "Mais le plus problématique est la respiration.“ En ayant accentué leurs traits morphologiques à l'extrême au fil des générations, ces animaux ont développé 38 fois plus de risques de souffrir de maladies cardio-vasculaires et respiratoires. En effet, leur minuscule museau rend leur respiration pénible et difficile. Mais ce problème n'est pas le seul. Certains "souffrent de problèmes respiratoires, osseux et ne peuvent pas mettre bas naturellement car la tête du chiot est trop large", précise Mike Flynn, de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SCPA). D'autres peuvent également développer le syndrome de Chiari : leur boîte crânienne est trop petite pour leur cerveau qui se retrouve alors comprimé. Afin de prévenir ce genre de maladies, ces animaux doivent avoir un suivi vétérinaire poussé pour leur permettre de vivre en bonne santé.
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