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Vidéo Changement de vie : "J'ai troqué 600 salariés contre 2000 truites"

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Mélanie était DRH. Laurent travaillait dans l'administration. Tous deux avaient des postes prenants, aliénants. Après un burn-out de Mélanie, ils ont décidé de tout quitter pour créer une pisciculture.
VIDEO. Changement de vie : "J'ai troqué 600 salariés contre 2000 truites" Mélanie était DRH. Laurent travaillait dans l'administration. Tous deux avaient des postes prenants, aliénants. Après un burn-out de Mélanie, ils ont décidé de tout quitter pour créer une pisciculture. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Mélanie était DRH. Laurent travaillait dans l'administration. Tous deux avaient des postes prenants, aliénants. Après un burn-out de Mélanie, ils ont décidé de tout quitter pour créer une pisciculture.

"Heureusement que je me suis arrêtée, parce que je pense qu'on aurait éclaté la famille", constate aujourd'hui Mélanie. DRH jusqu'en 2017 dans une entreprise de 600 salariés, elle est constamment sous pression. Avant de faire un burn-out.

"Officiellement, on fait 39 heures, mais on vous fait comprendre qu'il vaut mieux en faire 50"

Laurent, son mari, a lui aussi un poste à responsabilités, dans l'administration. Avec sa femme, il décide de tout quitter. "Officiellement, on fait 39 heures, mais quand on a des positions hiérarchiques comme ça, on vous fait comprendre qu'il vaut mieux en faire 50. La vie devient difficile", se souvient le père de famille.

Laurent, passionné de truites depuis toujours, a l'idée de créer une pisciculture. "J’ai troqué 600 salariés contre 2000 truites, mais la différence, c'est que je n'ai pas de patron", s'amuse-t-il. Ce métier, il le constate aujourd'hui, était fait pour lui depuis toujours.

"Une relation différente qu'il peut y avoir en ville, où on a l'impression d'être les maîtres du monde"

Marjorie s'est parfaitement adaptée à ce mode de vie, même s'il est rythmé par l'incertitude. "On n'est maître de rien du tout, surtout pas de la météo. C'est pas la nature qui s'adapte à nous, c'est nous qui nous adaptons à la nature et aux événements, et c'est vraiment une relation différente qu'il peut y avoir en ville, où on a l'impression d'être les maîtres du monde. Même s'il pleut, c'est pas grave, on a toujours les moyens de faire ci, de faire ça."

Elle qui a tendance à vivre au jour le jour et qui se laisse guider par son instinct se réjouit de l'équilibre qu'elle a su trouver avec son mari, plus prudent. "Ça tempère et je sais que ça sera assez raisonné, la décision qu'on va prendre. Moi, je pousse toujours pour de nouvelles aventures !"

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