: Vidéo Quand la marque de chaussettes Kindy a dû se séparer de salariés pour relancer l'entreprise
La reprise de l’entreprise Kindy, début juin 2017, après sa liquidation judiciaire, se solde par le départ d’un certain nombre de salariés. Ce jour-là, la patronne par intérim de la marque de chaussettes annonce qui va continuer à travailler... et qui va partir. Extrait de "13h15 le samedi".
L’entreprise de chaussettes Kindy, placée en redressement judiciaire, a finalement trouvé un repreneur en juin 2017, pour relancer ses activités. Une nouvelle histoire va s’écrire, mais pas avec tout le monde. Et le jour tant redouté par les salariés est arrivé…
Nathalie Crouzet, patronne par intérim pendant un an de la marque créée en 1966, a choisi de les recevoir par petits groupes pour leur annoncer qui sera licencié. Certains employés ont travaillé des dizaines d’années dans l’entreprise qui fabrique les "chaussettes qui ne se cachent plus", selon l'historique slogan publicitaire.
"Merci encore pour vos années de bons et loyaux services"
Après son entretien, un groupe de salariés quitte le bureau de la dirigeante qui s’apprête de son côté à céder la place au nouveau patron. Une femme sort tête baissée, une feuille de papier à la main, une autre en larmes porte un mouchoir à son nez, un homme marche en silence, le visage fermé…
"Les personnes qui sont volontaires, à savoir Bernadette et Brigitte, vous êtes effectivement… pas reprises, annonce la manageuse intérimaire aux salariés du groupe suivant qui lui font face. L’autre personne qui n’est pas reprise est Antoine. Vous n’étiez pas volontaire, mais à ce jour, vous n’êtes pas repris… Sophie, Laurence et Isabelle, vous continuez l’aventure. Merci encore pour vos années de bons et loyaux services." En 2018, Kindy se porte bien et a embauché de nouveaux salariés.
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