4 Vérités - Florange : Les déclarations de Hollande sont "incroyables", affirme Laurent (PCF)
Le communiste Pierre Laurent est l'invité de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mardi 18 octobre.
PSA envisage 2 000 suppressions de postes d'ici 2017, des départs volontaires selon la direction. "Ce serait le minimum" que l'État actionnaire soit vigilant à cela, estime Pierre Laurent dans les 4 Vérités ce mardi matin. "PSA a touché 126 millions d'euros en deux ans et une garantie de 7 milliards d'euros et le groupe fait 1,2 milliard de profit en 2015", rappelle le secrétaire national du PCF.
Celui qui est aussi leader du parti de la gauche européenne attend que "l'État joue son rôle d'actionnaire. Il faut qu'il travaille à maintenir l'emploi. On a beau dire que ce sont des départs volontaires ou des préretraites, ce sont toujours des saignées industrielles à l'arrivée. Or, nous avons besoin d'emplois industriels et de savoir-faire en France".
Les déclarations de François Hollande lundi à Florange (Moselle) sont "incroyables. Le site a perdu des centaines d'emplois. Les hauts-fourneaux sont fermés et on a maintenu une activité en déplaçant les emplois d'un autre site situé en Loire-Atlantique", relève Pierre Laurent. Il ajoute que "Florange est une occasion manquée de reprendre la main sur un secteur stratégique comme la sidérurgie".
Une alliance PCF, frondeurs, écolos et mélenchonistes ?
Le communiste est sévère avec François Hollande. "On voit le chef de l'État de plus en plus mal. On se demande comment il ne parvient pas à se convaincre lui-même que sa candidature à la présidentielle est de plus en plus impossible. Des millions de gens de gauche attendent un candidat avec un projet de gauche. Si Hollande prétend représenter la gauche, nous irons à une défaite cuisante".
Pour sauver la gauche, Pierre Laurent assure qu'en "s'unissant les communistes, Jean-Luc Mélenchon et sa France insoumise, les socialistes frondeurs et les écologistes donneraient de l'espoir à la gauche". Il révèle qu'il a écrit à Jean-Luc Mélenchon pour le rencontrer afin que "nous nous mettions d'accord sur un programme et sur une candidature ensemble. Nous avons beaucoup de propositions communes".
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