Ford Blanquefort : le plan de sauvegarde de l'emploi a été rejeté
La bataille continue pour les salariés de l'usine Ford de Blanquefort en Gironde. Le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été rejeté lundi 28 janvier par les autorités.
Mardi matin devant l'usine Ford de Blanquefort, les salariés sont mitigés. "C'est fatigant tout cela, on est épuisés", confie une femme. "On pense qu'un jour ou l'autre l'usine va fermer", explique un homme. "Pour nous c'est une petite victoire", confie un salarié. Lundi soir, l'administration a rejeté le PSE du constructeur automobile américain pour la fermeture de son usine de Gironde. Une bonne nouvelle pour les syndicats, qui souhaitent que l'entreprise étudie de plus près l'offre de reprise de la société belge Punch, basée à Strasbourg.
Vers une nouvelle offre de reprise
"L'idée déjà c'était que Ford soit contraint de discuter sérieusement d'une reprise. Parce que jusqu'à présent Ford refusait toute idée de reprise", a réagi Philippe Poutou, délégué CGT de Ford. Punch à désormais une quinzaine de jours pour muscler son offre avec à la clef la sauvegarde potentielle de 400 emplois sur 870. Encore faut-il que Ford accepte le nouveau plan de la société belge. Mi-décembre, le constructeur avait déjà refusé une offre du groupe, pourtant appuyée par l'État et les syndicats.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.