General Electric : le gouvernement est sous pression
Bruno Le Maire a tenté de rassurer sur l'avenir du site industriel de Belfort (Territoire de Belfort), propriété de General Electric. Dans les faits, la marche de manœuvre du gouvernement est étroite.
À peine quelques heures après l'annonce des suppressions de poste chez General Electric, Bruno Le Maire a été interpellé à l'Assemblée nationale. "Nous sommes prêts à nous battre à vos côtés", a répondu le ministre de l'Économie. L'attitude du gouvernement a été critiquée par l'opposition. La promesse de l'État n'a pas été tenue, comme l'estime un élu de Belfort (Territoire de Belfort). "Pour obtenir le rachat, General Electric avait pris des engagements. Deux ans après, non seulement l'entreprise ne crée pas d'emplois, mais en supprime 1 000", déplore Michel Zumkeller, député UDI du Territoire de Belfort.
L'industriel américain n'a pas tenu sa promesse
General Electric avait promis 1 000 emplois pour emporter le rachat d'Alstom face à Siemens en 2014. À l'époque, le groupe allemand voulait aussi racheter les activités liées à l'énergie d'Alstom. Interrogé à l'époque, Emmanuel Macron, qui était ministre de l'Économie, se montrait confiant. Mais cette promesse est finalement abandonnée en 2018. L'industriel américain a dû verser une amende de 50 millions d'euros.
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