General Electric : les syndicats de l'usine de Belfort mobilisés pour sauver les emplois
Syndicats et salariés ont défilé à Belfort (Territoire de Belfort) mardi 21 mai pour protester contre l'éventualité d'une vague de suppressions de postes prévues par le groupe après les élections européennes, dimanche 26 mai.
Alors que General Electric avait joué la carte de l'apaisement en promettant la création d'un millier d'emplois d'ici à la fin 2019, l'entreprise aurait finalement changé d'optique. Quelque 1 000 postes sur les 1 900 de la filière gaz seraient menacés selon les sources intersyndicales. Les salariés craignent une vague de licenciements après les élections européennes du 26 mai.
Victime de la concurrence asiatique
La société doit même verser 50 millions d'euros à l'État français pour ne pas avoir créé les 1 000 emplois prévus selon les termes d'un accord établi début 2019. "On s'oppose à toute éventualité de plan pour l'instant. Rien n'est avéré, mais on combat l'idée qu'il puisse y avoir des annonces de licenciements", détaille Nicolas Mercier, délégué syndical CFE-CGC. Depuis le rachat de la division énergie d'Alstom en 2015, General Electric est directement touché par l'effondrement des commandes de turbines en Europe et la concurrence asiatique, plus compétitive.
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