General Electric : quel avenir industriel pour le site de Belfort ?
Mardi 28 mai, General Electric a annoncé la suppression de plus de 1 000 postes sur son site de Belfort (Territoire de Belfort). Bruno Le Maire s'est engagé à garantir l'avenir industriel de la région.
Est-ce vraiment un secteur sinistré ? Mardi 28 mai, General Electric a annoncé la suppression de plus de 1 000 emplois sur le site de Belfort (Territoire de Belfort), dont 800 dans la branche des turbines à gaz. En dix ans, près de quatre fois moins de turbines ont été produites dans l'usine. Une chute du marché qui explique les suppressions de postes, selon le ministre de l'Économie. General Electric vient d'enchaîner deux années consécutives de pertes.
Des secteurs plus porteurs
En 2015, General Electric avait racheté la branche énergie d'Alstom à Belfort. Est-ce un échec ? La direction assure que seuls les employés du groupe américain seraient concernés par ce plan social. Mais au moment du rachat, le gouvernement avait obtenu en contrepartie la création de 1 000 emplois en France. La production pourrait être réorientée vers la filière aéronautique ou éolienne, des secteurs plus porteurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.