GM&S : le bras de fer des salariés
Les négociations se poursuivent concernant l'avenir de l'équipementier automobile GM&S. Pour le moment, il n'existe qu'une seule offre de reprise, proposée par GMD. L'espoir s'amenuise peu à peu.
Ce mercredi 28 juin, les salariés de GM&S sont de nouveau dans l'attente. Ils savent que les prochaines heures seront cruciales pour leur avenir, et qu'ils n'ont pas toutes les cartes en main. "On est plus que désespérés", confie une employée, dépitée. "Ça va être très dur pour obtenir quelque chose, j'ai l'impression", estime un autre salarié. Hier après-midi, les salariés ont menacé d'incendier l'usine. Les syndicalistes reçus à Bercy ont estimé ne rien avoir obtenu, en particulier aucune prime supra légale en cas de licenciement.
"Au repreneur de prendre ses responsabilités"
Ce matin, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que les constructeurs automobiles, principaux clients de GM&S, étaient prêts à faire un effort. "Nous avons obtenu hier, après de longues discussions avec Carlos Gohsn et Carlos Tavares, les présidents de Renault et de Peugeot, un engagement d'investissement à hauteur de 10 millions d'euros", a-t-il indiqué. "C'est une avancée significative à mes yeux. Maintenant, c'est au repreneur potentiel de prendre ses responsabilités".
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