Procès de Goodyear : le spectre de la prison s'envole pour les ex-salariés
Il y a de la tension et une forte mobilisation à Amiens, dans la Somme, depuis le début du procès en appel des ex-salariés de Goodyear. Poursuivis pour avoir séquestré deux cadres de l'entreprise, les prévenus clament la relaxe.
Poursuivis pour séquestration, les ex-salariés de l'entreprise de pneus Goodyear à Amiens (Somme) avaient été condamnés à neuf mois de prison ferme. Aujourd'hui, ils contestent ces accusations et dénoncent un dossier politique. Ce mercredi après-midi, l'avocat général a réclamé des peines de prison, mais entièrement couvertes par le sursis. Mickaël Wamen ne cache pourtant pas sa déception. L'ancien responsable CGT de l'usine Goodyear affirmait ne rien regretter de ses actes.
Jean-Luc Mélenchon est venu les soutenir
En janvier 2014, l'annonce de la fermeture de l'usine avait suscité une action de la CGT. Deux directeurs de Goodyear avaient été séquestrés plus de 36 heures par des salariés. Les huit salariés se sont retrouvés ce mercredi 19 octobre devant la cour d'appel. Tous espèrent une relaxe, mais pour le parquet les injures et les menaces qui ont accompagné cette séquestration justifient le procès. La CGT veut quant à elle faire de ce procès une affaire emblématique. Jean-Luc Mélenchon, le leader du Parti de Gauche, a fait le déplacement.
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