Nord : après le couac Altifort, les salariés d'Ascoval sous le choc
Alors que les salariés d'Ascoval pensaient leur avenir assuré au sein de l'aciérie de Saint-Saulve (Nord), le repreneur Altifort a reconnu ne pas disposer des financements nécessaires.
Les salariés de l'usine Ascoval de Saint-Saulve, dans le Nord, ont appris jeudi 21 février que le groupe Altifort ne pourrait finalement pas reprendre le site en main. C'est une grosse déception. "Les salariés ont appris la mauvaise nouvelle hier midi [jeudi 21 février], et progressivement l'onde de choc s'est propagée à toute la ville. L'équipe municipale, les habitants, les commerçants...Tout le monde se dit abasourdi, et même sous le choc", explique le journaliste Maxime Lictevout, en duplex sur place. "Si Ascoval ne trouve pas repreneur, ce serait un très gros coup porté à l'économie locale. L'usine compte 281 salariés pour une commune qui compte 11 000 habitants. Les habitants, justement, nous ont confié qu'ils avaient peur des retombées économiques", ajoute-t-il.
Stupeur et étonnement
"Ce retournement de situation, c'est surtout un gros coup dur porté au moral des habitants. Ici, tout le monde connaît une personne qui travaille à l'aciérie. Une dame tout à l'heure nous disait craindre pour l'avenir de son gendre et de son oncle. En ville comme à l'usine, c'est la stupeur et l'étonnement, même s'il reste un infime espoir de retrouver un repreneur", conclut Maxime Lictevout.
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