: Vidéo L'angoisse des salariés de Petroplus
France 2 est allé à la rencontre de William Chinigui, salarié de la raffinerie de Petit-Couronne qui attend toujours un éventuel repreneur.
"Le couperet va tomber aujourd'hui, depuis le temps qu'on attend." Alors que les 470 salariés de Petroplus attendent mardi 5 février un éventuel repreneur de dernière minute, William Chinigui, un salarié de la raffinerie, n'est pas optimiste.
"Cela fait plusieurs semaines que je me prépare à cette date, on arrive au jour J, et il y a la boule au ventre qui s'installe", raconte le salarié de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), où il travaille depuis trente-trois ans. Son inquiétude est partagée par le maire de la commune, Dominique Randon. "Cela fait plus d'un an qu'on se bat pour trouver un repreneur", explique l'édile.
Le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d'un an : dans la foulée de l’effondrement de sa maison mère Petroplus, la raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre, avec poursuite de l'activité pour deux mois. Lundi soir, Matignon a indiqué qu'il n'y avait pas d'offre de reprise pour le moment. Les repreneurs éventuels ont jusqu'à mardi 17 heures pour se signaler.
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