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Vidéo Philippe Poutou : "Les conséquences sont trop dramatiques pour accepter cette fermeture"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 7 min
Invité de Stéphane Dépinoy dans ":l'éco", Philippe Poutou, ex candidat à la présidentielle et délégué CGT à l'usine Ford Blanquefort, est venu parler de la situation des salariés de cette usine menacée de fermeture.
Philippe Poutou Invité de Stéphane Dépinoy dans ":l'éco", Philippe Poutou, ex candidat à la présidentielle et délégué CGT à l'usine Ford Blanquefort, est venu parler de la situation des salariés de cette usine menacée de fermeture. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - François Clerel de Tocqueville
France Télévisions

Invité de Stéphane Dépinoy dans ":l'éco", Philippe Poutou, ex candidat à la présidentielle et délégué CGT à l'usine Ford Blanquefort, est venu parler de la situation des salariés de cette usine menacée de fermeture.  

Reste-t-il un espoir de sauver le site de l'usine Ford de Blanquefort ?

"Nous gardons espoir même si ce serait un exploit d'empecher la fermeture de l'usine alors qu'elle est annoncée depuis un an. C'est très dure, on se bat et on résiste comme on peut avec nos moyens. On veut sortir de cette résignation selon laquelle on ne pourrait pas empêcher les fermetures d'usines et qu'il faudrait vivre avec" souligne Philippe Poutou. 

2000 emplois concernés 

"La bataille va changer, on va pas réussir à empêcher la fermeture mais au moins mener une bataille pour qu'il y est de l'activité qui se réimplante rapidement. Ça pose la question de l'intervention des pouvoirs publics, s'ils doivent réquisitionner le site pour le rendre disponible pour qu'il y est quelques chose après"

Vous avez rendez-vous à Bercy avec Bruno Le Maire, qu'attendez vous de cette rencontre ? 

Évoquant l'impuissance de l'Etat dans ce dossier : "Le constat est flagrant mais c'est pas qu'avec Ford. Il y a une impuissance de l'Etat, une incapacité à intervenir et les multinationales le savent très bien. Elles ont tous les moyens pour fermer des usines" dénonce-t-il. 

"Il faut revendiquer le remboursement des aides publiques. C'était déjà anormal qu'une multinationale bénéficie d'argent public. Sur les cinq dernières années c'est 50 millions d'euros d'argent public donné à Ford pour maintenir les emplois. Donc la question de la réquisition se pose vraiment" répond Philippe Poutou. 

L'interview s'est achevée sur la chanson de Cali, "C'est quand le bonheur ?" 

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