Volailler Doux : inquiétude pour l'emploi dans l'entreprise
L'avenir du volailler Doux et de ses 1 200 salariés est incertain. Six ans après avoir frôlé la faillite, l'entreprise est de nouveau sous la menace d'un dépôt de bilan. L'actionnaire principal jette l'éponge. Le seul candidat connu à la reprise est ukrainien.
Quel sera l'avenir de l'entreprise Doux, ses 1 200 salariés et ses 270 éleveurs ? Les syndicats sont inquiets. L'actionnaire principal jette l'éponge, car Doux perd trop d'argent : 30 millions d'euros en un an. L'entreprise est au bord de la liquidation judiciaire. Le seul espoir, confirmé ce 13 mars, est un potentiel repreneur ukrainien, un géant mondial du poulet. Mais les syndicats savent déjà qu'il y aura des centaines de pertes d'emploi en Bretagne et en Vendée.
Vers une casse sociale importante
"La casse sociale est inévitable aujourd'hui", confie Nadine Hourmant, déléguée FO Doux. Victime de la concurrence brésilienne, le poulet breton n'a plus la cote à l'exportation. Certains syndicats en appellent au gouvernement. En 2015, Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, avait promis que Doux ne serait pas abandonné par l'État français.
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