Arrêts-maladies des fonctionnaires : "Une agitation complètement dérisoire", juge Alain Minc, homme d'affaires et essayiste

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Le gouvernement a annoncé vouloir allonger le temps de carence des arrêts-maladies du secteur public et limiter leur rémunération à 90% au lieu de 100% actuellement. Un principe de "réalité", selon Alain Minc.
Alain Minc, homme d'affaires et essayiste Le gouvernement a annoncé vouloir allonger le temps de carence des arrêts-maladies du secteur public et limiter leur rémunération à 90% au lieu de 100% actuellement. Un principe de "réalité", selon Alain Minc. (franceinfo)
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Le gouvernement a annoncé vouloir allonger le temps de carence des arrêts-maladies du secteur public et limiter leur rémunération à 90% au lieu de 100% actuellement. Un principe de "réalité", selon Alain Minc.

1,2 milliard d'euros d'efforts sont attendus par la fonction publique et notamment via l'augmentation des jours de carence, c'est-à-dire des jours d'arrêt de travail non rémunérés. Aujourd'hui, les fonctionnaires disposent d'un seul jour de carence ; ce nombre serait porté à trois. "Cela relève du bon sens. Pourquoi un fonctionnaire doit avoir une durée de carence différente d'un salarié normal du privé ? En plus, il y a eu une réforme de la fonction publique de qualité faite par M. Dussopt dans le premier quinquennat d’Emmanuel Macron qui a commencé à faire se rapprocher le statut de fonctionnaire de celui du privé. L’agitation sur le sujet me paraît complètement dérisoire. Et que même un syndicat comme la CFDT dit qu’on en revient aux vieilles lunes… Non, c’est la réalité", estime Alain Minc, homme d'affaires et essayiste

"La rémunération au mérite est légitime"

"La rémunération au mérite est légitime dans son principe. C’est pour une faible partie de la rémunération, mais évidemment les critères sont plus difficiles que dans le privé. Même si, dans certaines entreprises du privé, le lien avec les résultats financiers ne concerne que les chefs. Aux étages inférieurs de la hiérarchie, cela est basé sur toute une série de critères", ajoute-t-il.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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