Martin Hirsch et les jeunes : La solidarité active
Au coeur même des questions : la crise bien-sûr et les mesures prises par le Gouvernement. Martin Hirsch ne renie pas la réponse progressive et valide les mesures de prévention pour aider les banques et les ménages les plus fragilisés.
Martin Hirsch et l'avenir des jeunes
Après diverses interventions, notamment sur le bouclier fiscal ou le RSA, Martin Hirsch se concentre désormais sur l'avenir des jeunes et leur insertion dans les entreprises.??Il l'appelle la génération sacrifiée et veut la transformer en génération active. Son idée : créer un service civique pour les jeunes diplômés financé par l'Etat à hauteur de 600 ? par mois. En contrepartie : les entreprises prennent en charge la formation du jeune et celui-ci s'engage pour 3 à 5 ans. Une forme d'apprentissage détourné?
Le coût des travaux
Coût total de l'opération : 1,5 milliards d'euros. Cher certes ! Mais indispensable et surtout réalisable. Les entreprises ont besoin de nouvelle main d'?uvre pour remplacer les départs à la retraite de plus en plus massifs. Avec l'aide de l'État, leurs charges sont allégées dès 2011. La balance s'équilibre et la passation se fera sans doute avec moins de heurts. L'investissement constitue toutefois une très bonne façon de créer de la richesse sur un plus long terme : en dirigeant les investissements vers la formation, l'Etat encourage le développement d'une jeunesse active et impliquée, préoccupée par son insertion. On peut y croire surtout quand Danone ou Total font partie des premiers inscrits sur la liste pour le Fonds d'expérimentation de la Jeunesse voulu par Martin Hirsch?
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