Ingénieur : les secteurs qui manquent de cerveaux
Tous secteurs confondus, les ingénieurs n'ont pas à craindre la crise : leur formation vaut de l'or. Les départs à la retraite, les évolutions techniques, poussent à l'embauche. Le secteur technique et des nouvelles technologies est le plus demandeur. Le secteur de l'énergie et de l'environnement est aussi une véritable manne.
Développement de la filière aéronautique à Mérignac (Reportage : France 3 Aquitaine).
L'aéronautique et le technique : les valeurs sûres
En 2013, le secteur de l'aéronautique est le champion des recrutements. Les compagnies aériennes passent des commandes historiques, dès lors tous les acteurs recrutent des ingénieurs. Dans ce même groupe aux besoins exponentiels, on trouve le ferroviaire et toute la mécanique. Les équipementiers électriques, qui fournissent tous ces secteurs, sont eux aussi en manque de candidats de formation pertinente. Enfin, l'informatique, et notamment la R&D, continue de recruter massivement des profils ingénieurs. Ainsi que ce soit par Google ou par des sociétés de conseil et d'ingénierie informatique, ce sont des milliers de postes qui sont proposés aux candidats titulaires de ce type de formations.
Énergie et environnement : des besoins qui explosent
La France est en bonne place dans le secteur de l'énergie avec Areva, Veolia, Total, EDF et GDF-Suez. Les besoins planétaires en énergie pétrolière, nucléaire, gazière et électrique, donnent de l'avenir à ce secteur, toutes formations confondues. Les recrutements y sont massifs pour des profils d'ingénieurs mobiles à l'international. Les nouvelles énergies ont le vent en poupe. Les préoccupations environnementales et les nouvelles normes européennes dynamisent le marché des énergies renouvelables. Et plus globalement c'est tout le secteur environnemental et celui du développement durable qui explosent et recherchent des ingénieurs de formations variées : généralistes, ingénieurs d'études, chimistes, hydrauliciens, ingénieurs qualité?
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.