Le patronat, les syndicats et le gouvernement ont trouvé un accord sur la rémunération des chauffeurs routiers
Les syndicats s'inquiètaient d'une possible baisse de la rémunération par le biais d'un accord d'entreprise moins-disant que la branche professionnelle, ce que permet la réforme du travail sur certains sujets.
Après plusieurs jours de crise, le bout du tunnel. Le patronat, les syndicats du secteur ainsi que le gouvernement sont tombés d'accord, mercredi 4 octobre, au sujet de la rémunération des chauffeurs, qui était menacée pour partie par la réforme du Code du travail.
Cette entente tripartite, annoncée par plusieurs organisations syndicales (FO, CGT, CFTC) et confirmée par la fédération d'employeurs OTRE, garantit le maintien des diverses primes, des frais de déplacement ou encore du 13 mois dans le transport interurbain de voyageurs, selon FO. Elle intervient après le mouvement social (barrages filtrants, opérations escargot, distribution de tracts...) mené la semaine passée par la CGT et FO.
Le gouvernement satisfait
Les syndicats s'étaient montrés inquiets d'une possible baisse de la rémunération par le biais d'un accord d'entreprise moins-disant que la branche professionnelle, notamment dans les TPE et PME où la concurrence est forte.
Dans un communiqué, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et son homologue des Transports, Elisabeth Borne, "se félicitent" que "les partenaires sociaux se so(ie)nt accordés sur le fait d'intégrer dans un nouvel accord de branche, pleinement compatible avec les ordonnances, l'ensemble des règles auxquelles les organisations syndicales comme patronales ont manifesté leur attachement".
"En complément, le gouvernement s'engage à confirmer dans le code des transports les spécificités du transport routier en matière de frais de déplacement", précisent-elles.
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