Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Harcèlement sexuel au travail : "70% des femmes ne portent pas plainte ", déclare Muriel Pénicaud

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
VIDEO. Harcèlement sexuel au travail : "Quand les femmes portent plainte, ça se retourne contre elles", déclare Muriel Pénicaud
VIDEO. Harcèlement sexuel au travail : "Quand les femmes portent plainte, ça se retourne contre elles", déclare Muriel Pénicaud VIDEO. Harcèlement sexuel au travail : "Quand les femmes portent plainte, ça se retourne contre elles", déclare Muriel Pénicaud
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La ministre du Travail était l'invitée de l'émission "L'éco" sur la chaîne franceinfo, jeudi 2 novembre.

"Un des domaines du harcèlement, c'est clairement le harcèlement au travail", a déclaré Muriel Pénicaud. Invitée de "L'Eco" sur la chaîne franceinfo, jeudi 2 octobre, la ministre du Travail a précisé : "Aujourd'hui, c'est un sujet peu connu, peu révélé, parce que, lorsqu'on fait des enquêtes, 70% des femmes qui disent subir un harcèlement, disent qu'elles n'osent pas et qu'elles ne portent pas plainte."

"40% des femmes portant plainte disent que ça s'est plutôt retourné contre elles"

"Et lorsqu'elles le font, 40% disent que ça s'est plutôt retourné contre elles, a poursuivi l'ancienne directrice des ressources humaines de Danone. Elles ont dû être mutées, elles ont perdu la fin d'un contrat. C'est très inquiétant. Par rapport à ça, il faut vraiment une mobilisation collective. J'ai pu constater, en travaillant dans l'entreprise pendant plus de vingt ans, que beaucoup d'hommes sont inconscients de ce fait." "Presque toutes les femmes que je connais" ont été victimes de harcèlement, a encore souligné la ministre.

"Moi, j'invite tous les hommes et les femmes à discuter autour d'eux avec leurs amis, leurs filles, parce que je pense que le premier sujet, c'est la prise de conscience que ce phénomène existe à une certaine échelle", a-t-elle conclu. "Il faut évidemment se mobiliser pour que la honte change de camp, a ajouté l'ancienne dirigeante d'entreprise, parce que ça part souvent d'un sexisme ordinaire" dont la "gravité" est minorée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.