: Vidéo Les ex-Lejaby mettent la clé sous la porte
Mauvaises nouvelles des ouvrières de Lejaby qui s'étaient constituées en coopérative ouvrière. Les banques ne les suivent pas, affirme leur présidente. Pourtant, leurs carnets de commandes sont remplis et les machines tournent...
On se souvient du premier sauvetage des "Lejaby" : licenciées il y a deux ans, quand la marque de lingerie allait mal, une trentaine de salariées ont monté une coopérative ouvrière, "Les Atelières". Dans quelques jours, elles vont sans doute mettre la clé sous la porte. Tristesse et inquiétude ce mardi 4 mars dans l'atelier de Villeurbanne (Rhône). "Tout le monde y croyait : on en parlait tellement !", se rappelle Micheline, qui a pourtant connu "plein de licenciements économiques".
En cause : les banques. "On a besoin du nerf de la guerre, l'argent - mais les banques ne veulent pas suivre", dénonce l'une des associées. Et leur présidente, Muriel Perrin, de lancer un dernier appel au secours : "Alors elles font quoi, toutes les jeunes femmes qui restaient jusquà 20 heures les soirs (...), qui ont trouvé les idées ? Et ça, ça n'a n'a pas de sens ? Mais c'est la honte de la France !"
Pendant ce temps, la marque Lejaby, cliente des Atelières - qui ne perd plus d'argent - défile sur les podiums parisiens...
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