Crise énergétique : la Hongrie ferme ses bâtiments publics
D'ici quelques jours, le théâtre municipal de Szekesfehervar (Hongrie) va devoir baisser le rideau le temps de l'hiver. Avec l'explosion des prix de l'énergie dans le pays, son exploitation coûte désormais bien trop cher à la commune. Car dans cette ville située au sud-ouest de Budapest, les bâtiments publics jugés non essentiels vont tous devoir fermer leurs portes. Des théâtres, aux stades, en passant par les bibliothèques.
Les écoles se mettent au régime sec
Pour le moment, les écoles ne sont pas concernées. Mais par peur de devoir fermer, elles se mettent au régime sec. "Nous avons appris aux enfants à ne pas laisser couler l'eau du robinet pendant des heures, et à essayer d'utiliser moins de savon", confie une directrice d'une école maternelle, mardi 29 novembre. Le maire de Szekesfehervar dit ne pas avoir le choix de prendre ces mesures drastiques. "Avec la hausse des prix de l'énergie, nos villes n'ont aujourd'hui pas assez de revenus pour tenir le coup sans rien faire", explique-t-il.
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