L'ensemble des syndicats représentatifs du secteur de l'énergie appellent à la grève le 5 décembre pour les salaires
Une intersyndicale a appelé à la grève pour les salaires jeudi 5 décembre dans "l'ensemble des entreprises du secteur électrique et gazier", a appris l'AFP vendredi 29 novembre sources syndicales. Cet appel intervient alors que les négociations salariales ont débuté dans les entreprises et ne sont "pas au niveau" des revendications de l'intersyndicale.
Dans le secteur des industries électriques et gazières, dont EDF et Enedis, les augmentations générales sont décidées au niveau de la branche et s'appliquent dans l'ensemble des entreprises, qui négocient ensuite une enveloppe d'augmentations individuelles, l'addition des deux donnant l'augmentation globale des salariés. "En augmentation générale, on est à +0,8% (...). En entreprises, l'ensemble des quatre organisations syndicales représentatives de la branche ont demandé 2,3% en mesures individuelles", a déclaré à l'AFP Laurent Koessler, chargé du dialogue social à la CFE-Energies. Or, "les négociations en entreprises ont commencé et on n'est pas à ce niveau", a-t-il ajouté.
Une réunion prévue le 5 décembre
"A la suite de la séance d'ouverture de la négociation sur les mesures salariales 2025, la première proposition de la direction d'EDF est un faible taux de 1,5%", a précisé l'intersyndicale dans un tract. Elle demande à la direction de "revenir en négociation en proposant bien plus pour répondre aux 2,3% revendiqués sur les mesures individuelles".
Pour les mêmes raisons, l'intersyndicale appelle à faire grève "chez EDF, chez Enedis et sur l'ensemble des entreprises du secteur électrique et gazier, donc il n'y a pas une seule entreprise qui échappe au préavis de grève", a ajouté Laurent Koessler, une information confirmée par la CGT d'EDF et la CGT de GRDF. La date du 5 décembre correspond à une réunion prévue de l'organe de branche de l'énergie pour négocier d'autres sujets.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.