Passoires énergétiques : des rénovations nécessaires, mais coûteuses
D’ici à 2028, le gouvernement veut éradiquer les passoires énergétiques, ces logements qui présentent une consommation de chauffage ou de climatisation excessive. Pour cela, les propriétaires sont fortement invités à effectuer les rénovations nécessaires, ce qui peut alourdir l’emprunt dans le cas d’un crédit.
En région parisienne, une cliente d’agence immobilière multiplie les visites d’appartement. Elle cherche à investir dans un logement pour le proposer à la location. Ce jour-là, elle découvre un appartement de 90 mètres carrés, affiché à 315 000 euros, mais de catégorie E, la plus énergivore. L’étiquette énergétique du logement est un critère essentiel pour beaucoup d’acheteurs. "C’est ce que je demande quand je visite un appartement, c’est la première question", affirme la cliente.
Des acheteurs inquiets
Dès 2025, il sera interdit de louer un appartement de catégorie G, puis, en 2028, de catégorie F. Le propriétaire devra réaliser des travaux d’isolation pour améliorer le diagnostic énergétique. Les clients d’agences immobilières sont donc de plus en plus regardants. "On a des gens que ça inquiète, ceux qui veulent avoir des réponses pour savoir comment sortir d’une mauvaise catégorie. Certains clients vont commencer à négocier le prix du bien ou de l’appartement, puisqu’ils savent qu’ils vont bientôt devoir faire des travaux", explique un agent. Ces travaux peuvent s’avérer coûteux et peuvent augmenter l’emprunt, ce qui complique encore l’accès au crédit immobilier.
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