Aisne : fermeture de NLMK dans l'indifférence générale
Les 208 salariés de l'usine NLMK, à Beautor, dans l'Aisne, reprochent à l'État de n'avoir rien fait pour sauver leur usine.
Avec cette banderole "Pourquoi Belfort et pas Beautor ?", ils veulent marquer leur indignation. Alors que l'État fait tout pour sauver l'usine d'Alstom à Belfort, eux ont perdu leur emploi dans la plus grande indifférence. Leur usine, une aciérie, a fermé ses portes pendant l'été, dans l'indifférence générale, laissant 208 personnes sur le carreau.
Désillusion
Pourtant, en Picardie, les laminoirs de Beautor ont longtemps été une institution. L'usine s'est construite au début du 20e siècle. On y fabrique alors de la tôle pour l'automobile. Dans les années 70, c'est le plein emploi, l'aciérie emploie 1 500 salariés. Mais désormais, les anciennes maisons d'ouvriers sont murées, et pour ceux qui s'étaient construit un avenir à Beautor, la désillusion est grande. Avec le déclin industriel, le village de Beautor a déjà perdu un tiers de sa population en 40 ans.
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