Alstom : des TGV et des bus pour sauver le site de Belfort
L'État va passer ce mardi 4 octobre une commande inédite à Alstom dont le seul but est de donner du travail aux salariés du site de Belfort, ce qui le sauverait.
Pour sauver le site d'Alstom à Belfort, le gouvernement voudrait 16 rames TGV et leurs 32 motrices. Celles-ci seraient fabriquées à Belfort. Mais ces TGV rouleraient à 200 km/h au lieu de 320, car ils seraient destinés à des lignes Intercités. Coût : 500 millions d'euros. L'usine franc-comtoise d'Alstom manquait de commandes pour ces trois prochaines années. Ce contrat assurerait deux années de travail aux salariés.
Vers une diversification dans le bus
Ensuite, le site se consacrera à la construction du TGV du futur. Une bonne nouvelle qui ne satisfait pas totalement les syndicats. Le lieu serait par ailleurs transformé par Alstom. Il deviendrait un centre européen de la maintenance ferroviaire. Le site pourrait aussi se diversifier. Le groupe y construirait des bus électriques. L'État et Alstom devraient investir 70 millions d'euros.
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