Alstom : l'État veut sauver le site de Belfort
Alors que l'annonce de sa fermeture il y a six jours avait provoqué la grogne à Belfort, le président de la République a annoncé vouloir booster ses commandes.
Alstom est un dossier brûlant que l'Élysée veut absolument reprendre en main. À six mois de la présidentielle, l'exécutif s'est engagé à sauver le site de Belfort. Sa méthode : doper le carnet de commandes du groupe.
Un peu plus tôt, réunion de crise à l'Élysée, en présence notamment du ministre de l'Économie et des Finances, Michel Sapin.
Une solution à court terme ?
L'État, qui détient 20% des droits de vote du groupe est à la manœuvre, mais à Belfort, les 400 salariés concernés restent sceptiques. "À moins d'un miracle, je n'y crois pas du tout", témoigne un salarié.
Aujourd'hui dans le dossier Alstom, l'opposition accuse François Hollande de vouloir trouver une solution à court terme, notamment en raison des élections de 2017. Ce lundi 12 septembre au soir, les salariés et habitants de Belfort se sont mobilisés.
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