: Vidéo "Belfort a un avenir industriel" : quand Emmanuel Macron rassurait les salariés d'Alstom en 2015
Le 28 mai, General Electric a annoncé la suppression de plus de 1 000 postes en France, dont une grande majorité sur le site de Belfort (Territoire de Belfort).
Le sourire d'Emmanuel Macron a laissé place à l'angoisse des salariés. Mardi 28 mai, General Electric a annoncé envisager la suppression de plus de 1 000 postes en France, dont une grande majorité sur le site de Belfort (Territoire de Belfort). Trois ans auparavant, Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, s'était rendu sur place pour rassurer les salariés après la vente d'Alstom au géant américain.
"Belfort a un avenir industriel, vantait Emmanuel Macron. Je reviendrai régulièrement parce que la vie économique, ce n’est pas faire des annonces un jour et puis s’en désintéresser le lendemain." Mais le bel avenir industriel s'est largement assombri depuis. Dans le détail, le groupe américain, qui avait racheté en 2015 la branche énergie d'Alstom, envisage jusqu'à 792 suppressions de postes dans l'entité gaz, et 252 dans celle dédiée aux fonctions supports, toutes à Belfort.
4 300 salariés à Belfort
Au total, General Electric emploie à Belfort environ 4 300 personnes, dont 1 900 dans l'entité turbines à gaz visée par l'annonce et qui subit les conséquences des difficultés générales de General Electric et de la baisse actuelle de ses marchés. "Les activités de turbines à gaz qui sont concernées sont, depuis 1999, la propriété de GE. Cela n'a donc rien à voir avec les décisions prises en 2015 par Emmanuel Macron", a affirmé le ministre de l'Economie, Bruno le Maire.
Pas de quoi convaincre les syndicalistes et l'opposition. Plusieurs responsables politiques sont montés au créneau mercredi pour dénoncer la "responsabilité" d'Emmanuel Macron dans le dossier General Electric à Belfort. Ils critiquent également le calendrier de l'annonce de la suppression d'un millier d'emplois, juste après les élections européennes.
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