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L'administrateur judiciaire annonce la mise en vente de l'intégralité du groupe volailler Doux (3.400 salariés)

Après l'échec d'un plan de redressement du leader européen de la volaille, étranglé par ses dettes, l'administrateur judiciaire annonce que le groupe est désormais à vendre dans sa totalité. Le gouvernement tente de mobiliser les banques pour maintenir l'activité du groupe.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
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"Au bout de trois semaines d'observation, on a fait le constat que la trésorerie est trop difficile et que l'on vit d'expédient (...) On ne va pas durer longtemps comme cela", explique l'administrateur judiciaire de Doux, nommé au début du mois.
Régis Valliot a donc décidé de partir à la recherche d'un repreneur pour la totalité du groupe. Il exclut de fait toute vente à la découpe, afin de "ménager la filière." 

Doux, leader européen de la volaille, a été placé en redressement judiciaire le 1er juin, à sa demande. Cette entreprise familiale basée à Châteaulin (Finistère) croule sous les dettes. Elle emploie quelque 3.400 salariés et fait vivre 700 à 800 éleveurs, dont certains n'ont rien touché depuis plusieurs mois.

Ce matin encore, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll lançait un appel aux banques afin qu'elles réunissent 30 à 40 millions d'euros pour maintenir l'activité du groupe Doux, alors que des problèmes d'approvisionnement touchent désormais plus d'une centaine d'élevages.
A cet stade, c'est la banque britannique Barclays qui semble bloquer la conclusion d'un accord. Le conseil régional propose pourtant d'apporter sa garantie à un pool de banques qui comprendrait notamment les caisses régionales du Crédit Agricole et du Crédit Mutuel.

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