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Au lendemain de l'annonce d'Areva concernant la suppression de près de 6 000 postes à travers le monde, les syndicats n'en reviennent pas.
Areva, le fleuron fragilisé du nucléaire, a annoncé mercredi 6 mai 5 à 6 000 suppressions de poste à travers le monde. L'annonce n'a surpris personne, mais les syndicats ne s'attendaient pas à autant de suppressions d'emploi. Entre 3 et 4 000 postes en France, 6 000 dans le monde d'ici fin 2017. Les salariés redoutent de perdre leur savoir-faire.
Areva était déjà en perte de vitesse avant Fukushima
Areva emploie 30 000 personnes en France sur une trentaine de sites. L'entreprise a perdu presque cinq milliards d'euros l'année dernière. Ces coupes dans les effectifs ne sont en réalité que le premier volet d'un plan dont l'objectif est d'économiser un milliard d'euros. L'accident de Fukushima a fait plonger le secteur du nucléaire dans la crise, mais Areva était déjà en perte de vitesse. Le rapprochement avec EDF est inévitable. Des actionnaires chinois pourraient également rentrer au capital. Pour l'instant, l'avenir d'Aréva reste flou.
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