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La Société générale annonce un nouveau plan d'économies, malgré un bénéfice en forte hausse

Le groupe veut générer "850 millions d'euros d'économies supplémentaires à l'horizon 2017". Sans préciser, pour l'heure, si ces mesures auront un impact sur l'emploi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La Société générale a annoncé, le 5 août 2015, un nouveau plan d'économies de 850 millions d'euros à l'horizon 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

La Société générale a fait ses comptes. Malgré un bénéfice net trimestriel en forte hausse, le groupe annonce, mercredi 5 août, un nouveau plan d'économies de 850 millions d'euros pour 2015-2017. La banque n'a pas précisé si ces mesures auraient des répercussions en termes d'emplois.

Un plan d'économies déjà engagé en 2012

"Des projets de simplification organisationnelle, d'amélioration de l'efficacité, de renforcement des contrôles sur les charges externalisées et de révision et de simplification des opérations avec la clientèle permettront de générer 850 millions d'euros d'économies supplémentaires à horizon 2017", indique le groupe.

La banque avait déjà engagé un précédent plan d'économies en 2012, réalisé à hauteur de 97% (870 millions d'euros). D'après la Société générale, les nouvelles économies annoncées mercredi visent à "mieux répondre aux attentes des clients, améliorer la compétitivité de l'offre et intégrer les technologies numériques dans les business models" et à "compenser la hausse des coûts réglementaires".

Des résultats bien meilleurs qu'attendus

L'annonce de la Société générale intervient alors que la banque affiche un résultat bien meilleur qu'attendu par les analystes : le bénéfice net a bondi de 25% entre avril et juin, à 1,35 milliard d'euros. Ces bons chiffres ont soutenu le cours de l'action de l'entreprise à la Bourse de Paris, en hausse de 8,5% mercredi à la mi-journée. A titre de comparaison, BNP Paribas a enregistré un bénéfice de 2,6 milliards d'euros et Crédit agricole de 1,5 milliard sur la même période.

Le résultat de la Société générale tient compte d'une nouvelle provision pour litige de 200 millions d'euros. Comme le Crédit agricole, le groupe fait l'objet d'un passage en revue de certaines de ces transactions en dollars aux Etats-Unis pour savoir si elles sont conformes au droit américain, une affaire qui a valu à BNP Paribas une sanction record de 6,6 milliards d'euros.

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