Le développement des aides à la création d'entreprise
De nombreux entrepreneurs envisagent d'ouvrir leur société mais se heurtent à des coûts de production parfois insurmontables. Un jury décide s'ils peuvent obtenir un prêt bancaire.
Aujourd'hui, Agnès Sider est à son compte. Thérapeute, elle soigne des patients atteints d'anxiété à l'aide d'appareils optiques. Il y a quatre ans, elle faisait le même travail dans un cabinet qui a fermé. Licenciée économique, 50 ans, elle n'a que peu d'espoir de retrouver un emploi. Pour rebondir, elle décide d'ouvrir son propre cabinet, mais il y avait un obstacle de taille. "J'utilise des appareils très conséquents qui ont un coût très important et je n'avais absolument pas la possibilité d'acheter ces appareils sans ces prêts dont j'ai pu bénéficier", raconte Agnès Sider. 16 000 euros : c'est le montant du prêt qu'elle a obtenu. Et pour le décrocher, tout a commencé comme ce futur restaurateur qui vient défendre son dossier.
40 000 emplois créés l'année dernière
Face à lui, des chefs d'entreprises et des banquiers : ce sont eux qui vont lui accorder, ou pas, un prêt bancaire. Ces financiers font partie d'un réseau national, les prêts qu'ils accordent proviennent des collectivités locales. Il s'agit d'argent public, c'est pourquoi le jury est très sélectif. "Dans le cas présent de ce restaurateur, on va lui accorder un prêt mais en plus, on accorde une garantie à la banque qui fait le prêt, non pas à 100%, mais à 65%", explique Patrick de Giovanni, parrain bénévole pour Initiative France. L'an dernier en France, ce dispositif a permis la création de 40 000 emplois.
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