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Orange met fin à la polémique en Israël avec un nouvel accord

Le groupe français a signé un accord avec l'opérateur israélien Partner pour reprendre le contrôle de sa marque dans le pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le PDG d'Orange, Stéphane Richard (à gauche), et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 12 juin 2015, à Jérusalem (Israël). (ISRAELI PRESS OFFICE / ANADOLU AGENCY / AFP)

Un accord pour clore la polémique. Les opérateurs français Orange et israélien Partner sont parvenus à un accord permettant à Orange de reprendre le contrôle de sa marque dans les 24 mois, a annoncé mardi 30 juin l'opérateur. Ce texte prévoit le versement d'un montant maximum de 90 millions d'euros à Partner en cas de résiliation au cours des 24 prochains mois, alors que jusqu'ici il était prévu une utilisation de la marque par l'opérateur israélien jusqu'en 2025.

Il s'agit pour Orange d'aider Partner à réaliser une étude de marché afin de mieux définir son positionnement en Israël puis de participer au coût que pourrait représenter un changement de marque pour l'opérateur israélien, actuellement nationalement connu sous le nom d'Orange. "Les discussions ont été pragmatiques, menées dans une bonne entente et les deux parties sont parvenues à un accord mutuellement satisfaisant", s'est félicité Pierre Louette, directeur général adjoint d'Orange.

La polémique sur le départ d'Israël du groupe

"C'était une situation héritée d'un contrat précédent avec un droit d'utilisation quasi éternel. Nous avions intégré une clause de garantie de rendu dans 10 ans mais désormais, nous avons la possibilité de récupérer la marque assez vite, c'est une bonne chose", a ajouté Pierre Louette. Début juin, la volonté de reprise de contrôle de la marque en Israël par le groupe français avait suscité de vives polémiques dans le pays.

Les propos du PDG d'Orange, Stéphane Richard, avaient été interprétés, jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, comme une volonté de quitter le pays, de céder aux appels au boycott d'Israël. Au contraire, Orange affirme qu'elle veut pouvoir de nouveau utiliser sa marque afin de mieux mettre en place sa politique stratégique et développer ses activités dans le pays, en particulier dans le domaine de la recherche et du développement.

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